Fêtes patronales et de quartier, Geneviève Millet

C’est un culte fort ancien, maintenu avec ferveur, ainsi qu’en témoignent nos journaux. De nombreuses professions vénèrent un saint-patron. C’est un protecteur, un conseiller, un consolateur, un signe de Dieu à leurs côtés. En général, on lui demande l’abondance dans les récoltes ou le bon déroulement du métier. Nous avons trouvé trace à Châtellerault de la fête des maçons, en mai 1851, des artilleurs en décembre 1876, des charpentiers en mars 1877-78-80, des couteliers en avril 1900. Saint-Fiacre est fêté par les jardiniers fin août –début septembre au début du XXe siècle, saint-Crépin par les cordonniers en novembre 1900, saint-Eloi par les forgerons de 1900 à 1913 puis reprise à partir de 1925. Les laboureurs honorent la saint-Blaise depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours, les pompiers la Sainte-Barbe depuis1879 au moins, les musiciens la Sainte-Cécile. Voici les principales fêtes patronales. La Saint-Fiacre, la Saint-Crépin la Saint-Eloi ont disparu en temps que célébrations d’un corps de métier. Les commerçants, les forains, les cafetiers tenaient également leur fête dans les années 1910 jusqu’à la seconde guerre.

 

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Ce contenu a été publié dans 2006, n°11, Fêtes et jeux dans le Châtelleraudais du XVIIIe siècle à 1960, REVUE D'HISTOIRE DU PAYS CHATELLERAUDAIS, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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