Vers la conquête d’une eau potable, Bernard Poignand

De l’eau gratuite à l’eau payante

En 1879, la municipalité projette la réorganisation du service peu performant des eaux et des fontaines de la ville. Les habitants de Châtellerault ne se contentent plus du maigre approvisionnement en eau courante ou dormante qui leur est offert. La ville tire principalement ses besoins en eau des sources circonvoisines, des puits publics ou privés et de la Vienne. Il n’est plus possible de rester dans les tâtonnements de recherches de sources, de captations précaires ou de distributions « artisanales » qui durent depuis le début du siècle. L’essor industriel, économique et social de notre cité nécessite une autre orientation dans la distribution de l’eau.

En 1880, la municipalité de Châtellerault a la charge de la distribution de l’eau, avec tous les inconvénients qui s’y rapportent : l’entretien et l’extension du réseau
la surveillance des bornes-fontaines
la police des eaux
les redevances à percevoir avec son lot de litiges.
le mécontentement de la population (pétitions multiples).
Estimant que toutes ces charges ne sont pas du ressort des employés communaux et trop contraignantes pour les finances de la ville, le Conseil municipal décide de faire sous-traiter toute la distribution de l’eau par une compagnie spécialisée. Pour mieux apprécier les avantages et les inconvénients de ce procédé, il est fait une consultation auprès de villes de la même importance que Châtellerault  (Saumur…) et qui ont adopté cette modernisation.

 

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Ce contenu a été publié dans 2002, n°4, Hygiène et santé dans le châtelleraudais, XVIIe-XXe siècles, REVUE D'HISTOIRE DU PAYS CHATELLERAUDAIS, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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