Hygiène et santé publique. Sépultures et cimetières à Châtellerault, Christiane Escanecrabe

Les anciens cimetières de Châtellerault ont été interdits, fermés, déplacés, à plusieurs reprises sous l’Ancien Régime. Mis à part les cimetières protestants, supprimés à la suite de la Révocation de l’Edit de Nantes, et le cimetière de Châteauneuf transféré en 1820 car son emplacement était compris dans le terrain retenu pour la future Manufacture royale d’armes, ces cimetières l’ont été pour cause « d’insalubrité ».
En effet, c’est à la suite de la Déclaration royale de 1776 que plusieurs cimetières de Châtellerault, comme beaucoup d’autres dans le diocèse, sont interdits par l’évêque, puis déplacés : cimetières Saint-Romain, Notre-Dame et Saint-Jean-l’Evangéliste de Châteauneuf dans les années 1780. Les cimetières deviennent propriétés des communes en 1791. C’est donc la municipalité de Châtellerault qui ordonnera, en janvier 1793, la fermeture du cimetière Saint-Jean-Baptiste « demeuré au milieu de la ville alors que les autres avoient été changés crainte d’épidémie ». Et c’est encore l’état insalubre du premier grand cimetière Saint-Jacques situé, jusqu’à la Révolution à l’emplacement du jardin public, qui est la cause de son transfert à l’endroit où il se trouve actuellement.

 

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