Une pétition présentée par des châtelleraudaises au sujet du savon qu’elles fabriquent pendant la Révolution, Christiane Escanecrabe

Sous l’Ancien Régime, le mot pétition existait mais avait un sens principalement juridique. Celles et ceux qui avaient une requête à adresser ne pouvaient le faire qu’au moyen de suppliques, humbles et respectueuses. La Révolution crée le droit de pétition, qui est le droit des simples citoyens d’adresser une requête ou une plainte, de faire connaître leurs opinions et leurs souhaits, aux représentants du pouvoir. Les pétitions sont vite nombreuses, et les sujets en sont variés, mais principalement économiques. Elles sont conservées, parfois au milieu d’autres documents, dans les liasses de l’époque révolutionnaire des Archives départementales. Elles sont répertoriées, avec la décision prise, dans une trentaine de gros registres. Celui réservé au district de Châtellerault est commencé le 23 floréal de l’an II (12 mai 1794) et se termine le 24 prairial an VIII (13 juin 1800)1. Les Archives municipales possèdent également un registre du 1er messidor an IV (19 juin 1796) au 18 nivôse an VIII (8 janvier 1800).

 

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