La fabrique de Saint-Jean-Baptiste aux XVIIe et XVIIIe siècles, Thomas Mesmin

  • Pour introduire cet article, nous allons nous appuyer sur celui de Jacques Marcadé ayant pour sujet les fabriques du diocèse de Poitiers au XVIIIème siècle1.
  • Pour cet auteur, une première approche des institutions paroissiales dans le diocèse de Poitiers pourrait faire conclure à un très faible nombre de fabriques. Elles sont même rares, aux dires de témoins ( en l’occurrence des avocats de Châtellerault, Civray ou Montmorillon ), en 1770. Pareille conclusion est, pour le moins, étonnante car il semblerait que tout édifice paroissial doit être doté d’une telle institution.
  • Les fabriques doivent être capable de pourvoir aux frais du culte et, en outre, d’assurer l’entretien et les réparations de l’édifice. Dans la mesure où elles ont des revenus, ces derniers ont une double origine. Les uns sont fixes : rentes foncières, legs perpétuels… Pour d’autres, le terme casuel est plutôt employé à cause de leur nature comme la location de bancs ou les taxes prélevées pour l’ouverture de fosse dans l’église.
  • Quant à la charge de fabriciens, elle paraît dédaignée. Par ailleurs, la position sociale des fabriciens semble proportionnelle à la richesse de la fabrique, du simple journalier aux notables locaux dans les agglomérations plus importantes. L’importance de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Châtellerault amène à se demander quelle place y tient sa fabrique ?

La suite de l’article : Thomas Mesmin, La fabrique de Saint-Jean-Baptiste aux XVIIe et XVIIIe siècles

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Ce contenu a été publié dans 2004, n°8, Conférences du CCHA 2003, 2004, REVUE D'HISTOIRE DU PAYS CHATELLERAUDAIS, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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