La désobéissance civile en Châtelleraudais, 1815-1852, Gwénaël Murphy

La désobéissance civile consiste, si l’on se réfère à Henry David Thoreau, inventeur du terme en 1846, le refus de se soumettre à une loi jugée inique par ceux qui la contestent.
Aujourd’hui, le concept de désobéissance civile s’est étendu à de nombreuses personnes notamment par les actions très médiatiques des altermondialistes (manifestations anti-OGM) ou celles des mouvements anti-pub, certains ne voyant dans ces actions que la dégradation de bien, d’autres y voyant un acte salutaire visant a faire modifier la politique des autorités. De fait, même si la définition de notre sujet demeure difficile à établir avec limpidité, nous présenterons les différents actes perpétrés par des individus ordinaires ou des groupes contre les autorités locales ou nationales ou contre les lois qu’elles sont censées défendre, ce que l’on nommait alors les « séditions ». Trois temps vont composer cette étude : une réflexion sur les « petites désobéissances » avec l’exemple du braconnage, un travail sur l’insoumission politique sous l’angle des chants et des provocations séditieuses perpétrés par des individus en public, enfin une narration d’une émeute contre la cherté des denrées alimentaires à Lencloître.

 

La suite de l’article : Gwénaël Murphy, La désobéissance civile en Châtelleraudais, 1815-1852

A propos admin

Association fondée en 1999, le C. C. H. A. vise à la découverte, la sauvegarde et la promotion du patrimoine documentaire du Pays châtelleraudais.
Ce contenu a été publié dans 2005, n°9, Conférences du CCHA 2004, 2005, REVUE D'HISTOIRE DU PAYS CHATELLERAUDAIS, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire