Mourir au XVIIème siècle, attitudes des habitants de Châtellerault, Manon Schmitt

Si aujourd’hui la mort est perçue comme le point final de la vie, au XVIIème siècle, elle est un moment de passage : les hommes de l’Ancien Régime considéraient que la mort ouvrait à la vie éternelle. Le christianisme est en effet une religion de salut : il enseigne que l’homme est composé d’un corps périssable et d’une âme immortelle destinée, soit au bonheur qui est d’être avec Dieu au paradis, soit au malheur qui est la damnation en enfer avec Lucifer. C’est Dieu, qui, au moment du jugement particulier, après la mort, décidera de placer l’âme du défunt au paradis ou en enfer. Comme sous l’Ancien Régime la très grande majorité des Français, et aussi des Châtelleraudais, sont catholiques pratiquants, ils vivent dans une peur panique du jugement de Dieu à l’heure de leur mort, et dans la menace de l’enfer.
L’intérêt de cette étude est de comprendre comment chacun vivait ce moment décisif qu’est le moment du trépas, comment chacun préparait sa mort, et tentait d’assurer le salut de son âme au paradis. Quelles étaient les pratiques et les attitudes religieuses des Châtelleraudais à l’heure de la mort ?

 

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Ce contenu a été publié dans 2005, n°9, Conférences du CCHA 2004, 2005, REVUE D'HISTOIRE DU PAYS CHATELLERAUDAIS, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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